...Pourvu qu'on ait l'ivresse
Les pas de coté s'enchaînent. Pour mieux tourner en rond tout en avançant, à moins que ce ne soit l'inverse. Les vérités se dévoilent, même celles qui sont enfouies.
Enterrer pour avancer.
Ou seulement pour mieux justifier de rester sur place, ancré par le poids des passés non affrontés ? Se confronter, de gré ou de force. De force.
La tête dans le sable et essayer de vivre malgré tout.
Ressentir profondément le besoin. Le refuser absolument. Baisser les bras devant la construction impossible sur le champ de ruine laissé par ce que j'ai détruit.
Avoir choisi le silence, reporté au lendemain, parce que la simple idée du face à face vous nouait l'estomac. S'y être enfermé. La seule chose plus difficile à rompre que le silence nouvellement installé, c'est le silence prolongé. S'isoler enfin, comme toujours.
Ne plus savoir lequel on est, celui des deux qui est le vrai ou le faux.
Compter les mois seuls, qui égalent les mois ensemble. Ne pas pouvoir le croire, tant certains ont semblé longs. Ne pas ignorer que tout est fini. Refuser le point final ; et savoir qu'il est là, juste devant vous. Une proximité qui angoisse.
Quatre jours infinis.