Reconnus
« Nous voulons dire aux adolescentes et aux adolescents de ce pays qui ont été blessés, désemparés, ces derniers jours, qui ont découvert une société où une sublimation des égoïsmes permettait à certains de protester contre les droits des autres, nous voulons leur dire simplement que nous reconnaissons leur singularité et leur place dans la société. (…) Si vous êtes pris de désespérance, balayez tout cela. Ces paroles vont s’envoler. Restez avec nous. Gardez la tête haute. Vous n’avez rien à vous reprocher. Nous le disons haut et clair, à voix puissante. Parce que, comme disait Nietzsche, ‘‘les vérités tues deviennent vénéneuses’’. »
Après un hiver à descendre dans la rue régulièrement pour affirmer le droit à l'égalité, il y a un an exactement, nous y redescendions. Cette fois, pour fêter le vote, pour fêter la poignée de ceux qui nous ont défendu bien et fort, pour fêter un progrès pour le bien non pas de quelques uns, mais de la société.
Dommage que cinq années risquent de passer sans que nous n'ayons rien d'autre à fêter.
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