Ere & souffle
Je file demain lundi sur Paris jusque mercredi, principalement pour un repas de l'équipe de rédaction du bouquin auquel je participe, et qui paraîtra à l'automne prochain.
J'entends en profiter aussi pour flâner quelque peu dans les rues de cette ville, que j'aime tant parcourir.
J'ai grand besoin de cette bouffée d'air. D'une fraîcheur qui me fait défaut. Et qui, du coup, me fascine d'autant plus quand je la discerne chez d'autres. Il est des yeux comme une cascade profonde, dans lesquels on se noierait de bon gré. Regards fugaces, fragments de vie échangés. Tiens, prends un morceau de mon âme. Donne moi un bout de la tienne.
Parfois le fragment d'âme fait vibrer une corde en vous, et vous laisse un goût de trop peu.
Je sors d'une double répétition -- D'une part l'impro de Culture @ Life, sur laquelle on va bien s'amuser si on ne stresse pas trop (j'ai, pour ma part, matière à cabotiner à mort, ce qui me paraît fichtrement réjouissant) ; d'autre part la pièce, Passer la nuit. Nous la jouerons les 12 et 13 juin prochain. Il reste pas mal de boulot pour être prêt mais je reste très confiant, dans la mesure où j'ai l'essentiel : à savoir deux très bons acteurs qui font merveilleusement vivre le texte.
J'espère que nous aurons l'occasion de rejouer la pièce l'année prochaine -- au moins quelques représentations autour du 1er décembre. Cela dépendra de ce qu'il advient de Tristan :-).
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