Doctor Who fête son cinquantenaire
En dehors des soaps, il n'y en a pas beaucoup des séries qui atteignent les 50 ans. C'était le cas à la fin du mois de novembre de Doctor Who, la série de SF britannique -- avec, il est vrai, une interruption de 16 ans entre 1989 et 2005.
Cet événement était fêté au travers d'un épisode spécial de 75 minutes, tourné en 3D, diffusé sur la première chaîne britannique, BBC1, et en simultané dans plus de 70 pays dans le monde (dont la France, via France 4), et qui bénéficiait aussi d'une sortie exceptionnelle dans certaines salles de cinéma -- un nombre élevé en Grande-Bretagne, mais aussi une sélection de salles dans divers pays comme les Etats-Unis ou l'Allemagne. Aucune salle ne le proposait en France, même pas à Paris, ce qui, à l'heure des copies numériques, confine à l'absurde, d'autant que les résultats de ces projections ont été excellents (1,7 millions de Livres de recettes en Grande Bretagne ; près de 200.000 Livres en Allemagne, 125.000 Livres aux Etats-Unis).
A la télévision, 12,8 millions de téléspectateurs britanniques ont regardé l'épisode, en direct ou dans les sept jours via un enregistrement -- un chiffre qui ne tien pas compte des rediffusions sur BBC3, ni des visionnages en ligne, qui s'élèvent à près de 3 millions !
Cela en fait l'épisode de fiction le plus regardé en Grande Bretagne en 2013 (à voir si l'un des épisodes événementiels du 25 décembre prochain, dont un autre Spécial de Doctor Who qui verra Matt Smith quitter le rôle principal, pour être remplacé par Peter Capaldi).
En France, ce fut aussi la meilleure audience historique de la série sur France 4, avec 900.000 téléspectateurs en tout (live et J+7), sont 700.000 en live.
Au-delà de ces chiffres, ma critique de l'épisode, écrit par le showrunner actuel, Steven Moffat, a été publiée sur le Daily Mars :